citydev.brussels se met au vert

© Geoffrey Fritsch

citydev.brussels en boucle vertueuse

2020 a permis de poser des bases solides pour le développement d’une économie plus circulaire au sein des activités de citydev.brussels et des entreprises qu’elle héberge.

L’année a démarré en beauté avec un événement important : le 21 janvier, pour les dix ans d'existence du programme Irisphère, citydev.brussels a organisé sur le site de Greenbizz I un afterwork sur l’économie circulaire en collaboration avec BECI, le tout en présence de la secrétaire d’État à la Transition économique, Barbara Trachte, du ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l’Énergie et de la Démocratie participative, Alain Maron, ainsi que du cabinet du ministre-président, en charge du FEDER.

Pour rappel, Irisphère est un programme soutenu par le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) et la Région de Bruxelles-Capitale. Porté par un large consortium d’acteurs bruxellois d’avant-garde en matière d’économie circulaire (citydev.brussels, EcoRes, Greenloop, Lateral Thinking Factory, BECI, l'Agence Bruxelles-Propreté, hub.brussels, Bruxelles Environnement, la Communauté Portuaire, circlemade.brussels by hub.brussels, la Ferme Nos Pilifs et le Port de Bruxelles), ce programme a pour but de stimuler le développement de l’économie circulaire en Région bruxelloise au travers de partenariats interentreprises durables et innovants.

Cette soirée de présentations et de networking, consacrée au programme Irisphère a été l’occasion pour les entreprises bruxelloises de (re)découvrir Irisphère, de parcourir les stands d’entreprises déjà actives dans l’économie circulaire, de s’inspirer et de peut-être trouver LE partenaire qui leur permettra de développer leurs projets les plus fous en matière d’économie circulaire et régénérative. Lors de cette soirée, citydev.brussels a accueilli une petite centaine d’acteurs en vue de faire le bilan du programme visant la stimulation de l’économie circulaire au sein du tissu économique bruxellois. Une très belle occasion pour citydev.brussels et ses partenaires d’échanger avec les entreprises innovantes en Région bruxelloise et de bâtir ensemble les fondations d’une capitale plus circulaire.

Suite à cet afterwork, les rencontres se sont enchaînées avec de nombreux acteurs du secteur de la construction et du réemploi pour mieux identifier les freins et les besoins au développement du réemploi sur les chantiers. Par ce travail, Irisphère a l’ambition d’identifier et de soutenir la création de solutions adéquates pour faciliter la transition des chantiers régionaux. En 2021, cette étude mènera à un projet pilote inscrit dans le contrat de gestion de citydev.brussels centré sur la valorisation du bois comme matériau de prédilection pour la construction.

citydev.brussels désire inscrire l’ensemble de ses activités dans une vision circulaire, ce qui transparaît pleinement dans son nouveau contrat de gestion, mais également dans la création d’une stratégie concrète d’implémentation : sensibilisation des entreprises présentes sur les parcs d’activités avec un développement de services spécifiques, intégration concrète de circularité des matériaux au sein des projets de construction et de rénovation ainsi que dans sa gestion quotidienne. À noter que ce travail a nécessité la création d’une équipe transversale chargée de développer la stratégie adoptée.

En 2020, citydev.brussels a eu l’occasion de s’associer avec des entreprises bruxelloises pour tester certains éléments de sa stratégie dont l’entreprise Trait Déco. Celle-ci a permis à l’institution publique de valoriser du mobilier en le restaurant puis en le remettant sur le marché. Ainsi, une vingtaine de chaises de réunion provenant du siège de citydev.brussels, de même que plusieurs éléments de bureaux issus de l’un de ses sites en reconversion, ont connu une seconde vie. Cette collaboration a également permis à citydev.brussels de contribuer au projet de solidarité : « Ecole-étude-travail à la maison, oui mais bien assis ! » en faisant don d’une dizaine de chaises de bureau. Une action qui a d’ailleurs fait l’objet d’un reportage filmé par la chaîne régionale BX1. Lors du confinement printanier, de nombreux projets ont rapidement vu le jour pour munir les élèves et les étudiants de matériel informatique permettant d’assurer l’enseignement à distance. Avec le prolongement de l’école à la maison, l’initiative de Trait Déco entend compléter ces projets en équipant les enfants issus de familles moins favorisées de sièges ergonomiques et dotés d’une bonne assise.

Label Entreprise Écodynamique 3 étoiles

En février 2020, pour la quatrième année consécutive, citydev.brussels a fièrement accroché trois étoiles à son Label Entreprise Écodynamique. Un label qui marque la reconnaissance du travail de toutes celles et de tous ceux qui, au quotidien, adoptent des comportements respectueux de l’environnement et font des choix judicieux dans les domaines qui influencent l’empreinte écologique sur le site du siège social de l’institution publique.

Dans la liste des thématiques concernées figurent, à titre d’exemple :

  • une flotte de véhicules plus respectueux de l’environnement avec des motorisations au CNG, hybrides à essence et électriques ;
  • un parc informatique performant permettant de réduire significativement la consommation de papier ;
  • des fournitures de bureau écologiques grâce à la centrale de marché mise en place par Bruxelles Environnement ;
  • un catering assuré par des traiteurs empreints de durabilité ;
  • la réalisation d’un audit énergétique et la recherche de la performance énergétique des installations ;
  • le soutien à une mobilité durable avec le remboursement à 100 % des abonnements de train et de transports en commun du personnel, ainsi que de nombreuses facilités destinées aux cyclistes (primes au kilomètre parcouru en vélo, parking sécurisé, douches et vestiaires en nombre, etc.).

L’intérêt de citydev.brussels pour les enjeux environnementaux n’est pas nouveau. En effet, en 2001 l’institution introduisait déjà son dossier de candidature au Label Entreprise Écodynamique, le label de management environnemental créé par la Région de Bruxelles-Capitale en 1999.

Labellisée officiellement « Entreprise Écodynamique » en 2004 pour sa bonne gestion environnementale en matière d'achats durables, de mobilité alternative, d'économie d'énergie, de tri des déchets, etc., citydev.brussels n’a cessé d’évoluer dans un processus d’amélioration continue de ses résultats environnementaux.

L’institution compte bien continuer à mettre en œuvre les mesures qui permettent de diminuer encore son empreinte écologique.

CityBikes, un nouveau service de leasing de vélos pour les agents de citydev.brussels

Dans le cadre de son Plan de Déplacement d’Entreprise, citydev.brussels s’est lancée dans un ambitieux projet de leasing de vélos (sept vélos électriques classiques, deux vélos pliants électriques, deux vélos familiaux), baptisé CityBikes. Opérationnel depuis septembre 2020, il permet au personnel de louer le vélo de son choix pour ses déplacements domicile-travail, mais également pour son usage privé. Le tout en offrant une formule tarifaire très avantageuse pour les collaborateurs de l’institution publique puisque, outre le prix concurrentiel obtenu dans le cadre du marché (attribué à la société de vente, location et leasing de vélos pour entreprises, Kaméo), citydev.brussels intervient pour partie dans le montant de la location. Fin 2020, neuf travailleurs, dont de nombreux non-cyclistes auparavant, ont adhéré au projet CityBikes.

Pionnière, citydev.brussels s’impose un PLAGE volontaire et prend de l’avance

citydev.brussels s’est engagée à réduire son empreinte carbone sur une base volontaire voici bien longtemps déjà, dès 2007. Entre autres initiatives pour tendre vers l’exemplarité environnementale, l’institution publique s’est imposé un Plan Local d’Action pour la Gestion de l’Énergie (PLAGE) une décennie plus tard, dans le cadre de son plan d’entreprise et de la convention-cadre de partenariat avec Bruxelles Environnement, signée en décembre 2016. L’objectif est d’identifier les bâtiments les plus énergivores de son parc et de mettre en place des actions efficaces pour réduire significativement leur consommation énergétique. Début 2017, le PLAGE est définitivement adopté par le conseil d’administration de citydev.brussels et aussitôt implémenté.

Ce faisant, citydev.brussels anticipe l’adoption par le Gouvernement bruxellois de l’arrêté du 14 juin 2018 (entré en vigueur le 19 juillet 2019) sur l’obligation de mise en place d’un PLAGE pour les autorités fédérales, régionales ou communautaires propriétaires et/ou occupantes de bâtiments d’une superficie totale de plus de 50.000 m². Celui-ci prévoit un déroulement du PLAGE obligatoire en quatre phases, par cycles successifs de quatre ans. Grâce à l’avance prise, citydev.brussels a, d’ores et déjà, gagné deux ans sur le calendrier et les phases obligatoires imposées par Bruxelles Environnement et l’arrêté PLAGE, notamment grâce à la réalisation d’un cadastre énergétique et la mise en place d’une comptabilité énergétique depuis quatre ans. En outre, étant donné le bon état d’avancement de l’institution publique, Bruxelles Environnement a pris son cadastre énergétique comme test pilote pour éprouver la mise en œuvre de la nouvelle réglementation avant sa publication officielle.

À noter que le parc immobilier de citydev.brussels repris obligatoirement au PLAGE compte actuellement 62 bâtiments PLAGE (selon la définition du PLAGE) ou 32 entités immobilières (bâtiments/sites). Cela représente près de 250 compteurs d’énergie (électricité et gaz) disséminés sur une surface totale de 221.286,329 m² (sur la base de la définition PLAGE).

Un CUBE d’Or pour citydev.brussels

Parallèlement à l’élaboration d’un PLAGE, les services de citydev.brussels ont été invités à participer au concours international « Concours Usages Bâtiment Efficace 2020 » (CUBE 2020), labellisé COP21 et organisé en Belgique par le Cluster CAP 2020, spécialisé en construction durable. Concours qui vise à promouvoir les économies d’énergies sur un ou plusieurs bâtiments sur une période d’un an, en agissant principalement sur les leviers de l’usage, de l’exploitation et du paramétrage des installations.

Les équipes de l’institution publique ont choisi de faire entrer dans la compétition l’incubateur Greenbizz I, construit en 2016 et occupé depuis 2017, qui faisait ses maladies de jeunesse et requérait un long et minutieux travail de paramétrage du système de chaufferie et de ventilation.

Les deux démarches partageant le même objectif d’économie d’énergie, la participation au CUBE a notamment permis aux services de citydev.brussels d’appliquer la même méthodologie que celle utilisée pour le PLAGE. Un plan d’action a été défini. Dans un premier temps, les occupants ont été informés, via la newsletter et des affiches, de la participation de l’incubateur Greenbizz I au concours et des gestes écoresponsables simples à adopter pour réduire les consommations énergétiques (chauffage, consommation d’eau, aération...). Ils ont également été invités à répondre à un questionnaire en ligne afin de tenter de cerner au mieux leurs besoins en termes de confort et leurs habitudes d’utilisation des installations.
Dans un second temps, plusieurs réunions ont été programmées avec le directeur et les responsables d’intervention technique pour entreprendre le paramétrage du système de chaufferie et de ventilation : les horaires de mise en route et d’arrêt du système de chauffage ont été adaptés, la température de consigne a été réduite, une boucle de circulation non utilisée a été fermée…

Autant d’efforts qui ont permis de réaliser des économies d’énergie à hauteur de 20,4 % sur un an. Une belle performance qui a valu à citydev.brussels d’être récompensée par un CUBE d’Or et une médaille d’argent dans la catégorie « Bâtiment à l’étranger ».

Des bornes de recharge pour voitures électriques sur les sites de citydev.brussels

Soucieuse de remplir sa mission publique d’exemplarité en matière de transports et directement sollicitée en la matière par plusieurs entreprises installées dans ses parcs d’activités économiques, citydev.brussels a décidé d’équiper ses sites de bornes de recharge pour voitures électriques et hybrides en optant pour un système de carte de recharge payante. Envisagée dans un horizon de trois ans (2020-2022), l’initiative est étudiée en étroite collaboration avec Bruxelles Environnement, qui a en charge le développement de concessions de services pour la fourniture, l’installation et l’exploitation d’infrastructures de recharge accessibles au public.

Dans un premier temps, le 27 mars 2020, citydev.brussels a commencé par lancer un audit technique auprès de cinq bureaux d’ingénieurs-conseils pour envisager la faisabilité de l’opération sur une sélection de sites : Digital City à Auderghem, bpost, CityLine et Newton (parcs TPE et PME) à Anderlecht, Da Vinci à Evere et Haren, Gosset et Lavoisier à Molenbeek-Saint-Jean, Magellan à Neder-Over-Heembeek...

Des panneaux solaires sur le toit des locaux occupés par bpost à Anderlecht

Devenue locataire de son bâtiment inscrit au 16 boulevard Industriel à Anderlecht après l’avoir cédé en décembre 2018 à citydev.brussels, l’an dernier, la société bpost a fait part à son propriétaire de son intention d’installer des panneaux photovoltaïques sur la toiture de ses ateliers. La formule choisie est celle du tiers-investisseur, qui finance, place et exploite l’installation pendant dix ans : un marché est attribué au fournisseur d’énergie Engie. En vue de garantir les droits de l’investisseur relatifs à la propriété de l’installation photovoltaïque, bpost a obtenu de citydev.brussels que l’institution publique accorde à titre gratuit un droit réel de superficie en faveur d’Engie pour la partie de toiture et le terrain (parcours de câbles, etc.) concernés par l’installation. La condition est, toutefois, que les travaux d’entretien et de réparation de la toiture liés à son étanchéité soient à la charge du fournisseur d’énergie et que l’énergie produite par l’installation puisse être consommée en deuxième vague par les autres locataires du bâtiment.

Les parties s’étant accordées, les travaux ont débuté en mai 2020.

citydev.brussels souscrit à l’outil Totem avec l’aide de Bruxelles Environnement

Initié en 2011 par l'organisme public pour la gestion des déchets en Flandre (Ovam) et porté aujourd'hui par les trois Régions du pays en collaboration avec l'administration fédérale (SPF Santé publique), le projet Totem (pour « Tool to Optimise the Total Environmental impact of Materials ») fournit aux auteurs de projets un outil gratuit destiné à objectiver et réduire les impacts environnementaux des bâtiments.

Quatre catégories sont passées au crible : les projets, les bâtiments, les éléments et les matériaux. Ceci car un immeuble est idéalement flexible et adaptable. Ses éléments peuvent être désassemblés, reconvertis, valorisés et le choix durable des matériaux se réalise en mettant en parallèle les contraintes et les performances attendues avec les informations liées à leurs impacts. Véritable facteur d’aide à la prise de décision, Totem peut être utilisé à toutes les étapes d’un projet. En avant-projet, l’outil permet de comparer des systèmes constructifs et des scénarios de rénovation. Lors des phases liées au dossier d’exécution, il contribue à affiner les choix architecturaux.

Le secteur de la construction étant responsable, à Bruxelles, de la production de 33 % des déchets générés, la direction de la Rénovation urbaine de citydev.brussels a décidé d’apporter sa petite pierre à l’édifice en demandant à Bruxelles Environnement de l’aider à encoder six de ses projets dans l’outil Totem : Tivoli GreenCity (deux lots, celui de la construction neuve et celui qui cible la reconversion du bâtiment Belgacom), Vandergoten à Laeken, CityGate I - Kuborn à Anderlecht ainsi que Dubrucq, Nautica et Go West à Molenbeek-Saint-Jean. En complément de ces six encodages, il est prévu que les auteurs de projets de CityGate II aient également recours à Totem.

À noter qu’à terme, la Région bruxelloise a l’intention d’imposer l’utilisation de Totem dans tout développement immobilier. Dès lors, afin de maîtriser l’outil avant sa mise en vigueur obligatoire et d’évaluer son impact financier, la direction de la Rénovation urbaine de citydev.brussels a proposé d’intégrer dans le cahier spécial des charges le recours automatique à Totem pour tout nouveau projet.